$\fcolorbox{Lavender}{lavender}{\LARGE {Source}}$ : BonPote

Nouveau rapport du GIEC : agir coûtera moins cher que le Business as Usual

$\fcolorbox{Lavender}{lavender}{\LARGE {Année}}$ : 2022, maj 2023

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Ce 3e rapport fait un bilan des émissions passées et présentes, donne des perspectives d’émissions futures et des options de réduction des émissions par grands secteurs ou systèmes (énergie, transports, bâtiments, industrie, agriculture, usage des terres et alimentation, villes, etc.). Notez qu’il y a des nouveautés importantes dans le rapport complet, dont un chapitre entier sur les aspects sociaux de l’atténuation, qui explore le côté “demande”, c’est-à-dire ce qui motive la consommation et les émissions de gaz à effet de serre.

Baisser la consommation d’énergie, de viande, ou encore l’usage de la voiture individuelle ?

1. À retenir sur le 3e rapport

Ce fut la plus longue séance plénière d’approbation du GIEC en 34 ans d’histoire. Ce n’est pas très surprenant : tout le monde s’accorde sur le changement climatique d’origine anthropique, en revanche, les solutions sont un peu plus discutées…

2. Analyse détaillée sur certains points du nouveau rapport

A) WARNING : Comment ne pas mal interpréter les scénarios d’émissions dans le rapport du GIEC

Les scénarios présentés dans ce 3e volet du rapport du GIEC ne sont ni des prédictions, ni des prévisions pour l’avenir. Ce sont des chemins possibles, fonction d’hypothèses prises et mises dans un modèle qui a lui-même ses avantages et inconvénients.

Le GIEC ne recommande RIEN. Ni pro ENR, ni pro nucléaire, ni croissance verte, ni décroissance. Il fait la synthèse de la littérature scientifique sur le sujet. Si sur 10 scénarios 9 indiquent la fusion nucléaire opérationnelle en 2030 partout dans le monde et 1 scénario indique que non, cela ne veut pas dire qu’il y a 90% que cela arrive.