$\fcolorbox{Lavender}{lavender}{\LARGE {Source}}$ : BonPote
3,3 milliards d’êtres humains exposés au changement climatique : le nouveau rapport du GIEC est sans appel
$\fcolorbox{Lavender}{lavender}{\LARGE {Année}}$ : 2022, maj 2023
$\fcolorbox{Lavender}{lavender}{\LARGE {Navigation}}$ :
1. A retenir tout de même sur le 2eme rapport
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Ce rapport est la synthèse d’environ 34 000 papiers scientifiques. Les 269 autrices et auteurs principaux ont répondu à 62 418 commentaires des gouvernements et d’experts. Le résumé à l’intention des décideurs a été validé ligne par ligne par les gouvernements, après deux semaines de délibération sur chaque phrase.
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Il existe 3 versions :
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Le GIEC a une liste de qualificatifs utilisés, fonction du niveau de confiance (indiqué en italique dans les rapports, même vocabulaire que l’AR5) :
- quasiment certain (probabilité de 99 à 100 %)
- très probable (90 à 100 %)
- probable (66 à 100 %)
- à peu près aussi probable qu’improbable (33 à 66 %)
- improbable (0 à 33 %)
- très improbable (0 à 10 %)
- exceptionnellement improbable (0 à 1 %).
2. Les points clé du nouveau rapport du GIEC (synthèse SPM+TS)
A) Impacts, risques observés et projetés du changement climatique
Impacts observés du changement climatique
- B.1 : Le changement climatique induit par l’homme, notamment l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes extrêmes, a eu des effets néfastes généralisés et a entraîné des pertes et des préjudices pour la nature et les personnes, au-delà de la variabilité naturelle du climat. Certains efforts de développement et d’adaptation ont permis de réduire la vulnérabilité.
- Dans toutes les régions du monde, les personnes et les systèmes les plus vulnérables sont affectés de manière disproportionnée. L’augmentation des extrêmes météorologiques et climatiques a entraîné des effets irréversibles, les systèmes naturels et humains étant poussés au-delà de leur capacité d’adaptation (confiance élevée).


Vulnérabilité et exposition des écosystèmes et des personnes
- B.2 : La vulnérabilité des écosystèmes et des populations au changement climatique varie considérablement d’une région à l’autre et au sein d’une même région (confiance très élevée), sous l’effet de schémas de développement socio-économique croisés, l’utilisation non durable des océans et des terres, l’inégalité, la marginalisation, les schémas historiques et permanents d’inégalité tels que le colonialisme, et la gouvernance (confiance élevée).
- Environ 3,3 à 3,6 milliards de personnes vivent dans des contextes très vulnérables au changement climatique (confiance élevée).
- Une forte proportion d’espèces est vulnérable au changement climatique (confiance élevée). La vulnérabilité de l’homme et des écosystèmes sont interdépendantes (confiance élevée). ****Les modèles actuels de développement non durable augmentent l’exposition des écosystèmes et des personnes aux risques climatiques (confiance élevée).